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Lettre 3.1 � 2 & 3 janvier 1780 La Haye, ce 2 de jan. 1780 Ma toute ch�re Diotime, j�ai re�u votre lettre avec plus de plaisir s�il se peut que jamais, par tant de raisons, tant de raisons que je ne s�aurois vous les dire. Hier et aujourd�hui je suis rest� chez moi, non tant par paresse, que parce que je devois prendre l�Ipecacoanna auquel remede mon Galien me condamne frequenment. Pour changer un peu je le prierai de me prescrire quelques bons chapitres du Barometre. Pour mercredi le soir je n�aurai besoin ni de l�un ni de l�autre, car j�aurai l�honneur de souper � c�t� de Mlle Rachel de Pinto. Vous s�avez sans doute que le Comte Obdam est mort. Je crois avec vous qu�il avoit l�esprit de conversation et de societ� � un fort haut degrez de perfection. A tout prendre, il y avoit beaucoup plus de bien que de mal dans lui. La pauvre Rosette est � plaindre, mais on a pourvu � sa subsistance. Pourtant je presume assez de son coeur pour croire que ni le testament du Comte ni la genereuse offerte de Mad. de Twikkel la paient de la perte qu�elle vient de faire. Twikkel a �t� � l�extr�mit� de la mort de son fr�re. Les aiant connus tous deux depuis long temps, je puis attester que je n�ai jamais vu un amour fraternel plus parfait. Vous ne s�avez rien, ma Diotime, des desagrements qu�a Mr. de Stosch? Par consequent je vous�
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Title | Francois Hemsterhuis - Diotime 1780 |
Title | 001-120 |
Transcript | Lettre 3.1 � 2 & 3 janvier 1780 La Haye, ce 2 de jan. 1780 Ma toute ch�re Diotime, j�ai re�u votre lettre avec plus de plaisir s�il se peut que jamais, par tant de raisons, tant de raisons que je ne s�aurois vous les dire. Hier et aujourd�hui je suis rest� chez moi, non tant par paresse, que parce que je devois prendre l�Ipecacoanna auquel remede mon Galien me condamne frequenment. Pour changer un peu je le prierai de me prescrire quelques bons chapitres du Barometre. Pour mercredi le soir je n�aurai besoin ni de l�un ni de l�autre, car j�aurai l�honneur de souper � c�t� de Mlle Rachel de Pinto. Vous s�avez sans doute que le Comte Obdam est mort. Je crois avec vous qu�il avoit l�esprit de conversation et de societ� � un fort haut degrez de perfection. A tout prendre, il y avoit beaucoup plus de bien que de mal dans lui. La pauvre Rosette est � plaindre, mais on a pourvu � sa subsistance. Pourtant je presume assez de son coeur pour croire que ni le testament du Comte ni la genereuse offerte de Mad. de Twikkel la paient de la perte qu�elle vient de faire. Twikkel a �t� � l�extr�mit� de la mort de son fr�re. Les aiant connus tous deux depuis long temps, je puis attester que je n�ai jamais vu un amour fraternel plus parfait. Vous ne s�avez rien, ma Diotime, des desagrements qu�a Mr. de Stosch? Par consequent je vous� |
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